Temps immobile (Le)

Le Temps immobile est la grande œuvre de Claude Mauriac vers laquelle a tendu tout son travail d’écrivain. Première intuition, le 26 juin 1957 : « […] j’ai conçu hier ce projet, à treize heures quarante, devant la Tour Saint-Jacques. » Lent mûrissement et essais partiels tout au long des années 1960. C’est en 1970, après la mort de ses deux « pères », François Mauriac (1er septembre) et Charles de Gaulle (20 novembre), que Claude Mauriac s’attelle définitivement, avec la volonté d’aboutir, à ce « monument », ce « film », cette « symphonie » (il emploie ces images et bien d’autres) : Le Temps immobile (10 vol.). À partir de 1974, où sort, chez Grasset, le […]

Bibliographie

Philippe Lejeune, « Plongées : étude génétique du Temps immobile I. Claude Mauriac et la liberté de l’esprit », dans RITM, no 28, Université de Paris X, Nanterre, 2003.

Id., Autogenèses. Les Brouillons de soi 2, Seuil, 2013.

Nathalie Mauriac Dyer, « “Le Temps, le temps, le temps pur…” Claude Mauriac, du Journal au Temps immobile », dans Genesis, no 16, 2001, p. 97‑118.

Évelyne Thoizet, Les Mailles du filet ou « Le Temps immobile » de Claude Mauriac, Classiques Garnier, 2013.


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771-773

Pour citer cet article: 

Allemand Jean, « Temps immobile (Le) », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 771-773, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/temps-immobile-le, page consultée le 02/05/2024.