Jacques Roubaud, poète, prosateur, poéticien, essayiste, traducteur, se définit lui‑même comme un « compositeur de mathématique et de poésie ». Bien que récusant constamment le modèle autobiographique, il est l’auteur d’un cycle intitulé Le Grand Incendie de Londres (1989‑2006), œuvre écrite à la première personne et dont il est le principal sujet. Ce cycle comprend à ce jour huit livres publiés, formant six branches – la dernière, La Dissolution, publiée en 2008, demeurant incomplète. Dans cet ensemble de plus de deux mille pages à fortes contraintes compositionnelles, qu’il préfère qualifier de « traité de mémoire », l’auteur revient sur le deuil de son épouse […]

Bibliographie

Véronique Montémont, « Un Roubaud peut toujours en cacher un autre », dans Le Moi et ses modèles, Véronique Montémont et Catherine Viollet (dir.), Louvain‑la‑Neuve, Academia‑Bruylant, 2009, p. 113‑123.

Id., « Comment ne pas faire son autobiographie en 12 + 1 leçons », dans Autofiction(s), Claude Burgelin, Isabelle Grell et Roger‑Yves Roche (dir.), Presses universitaires de Lyon, 2010, p. 257‑279.

Jacques Roubaud, Roubaud : rencontre avec Jean‑François Puff, Argol, 2008.

Michael Sheringham, « Les Vies anglaises de Jacques Roubaud », dans Jacques Roubaud, compositeur de mathématique et de poésie, Agnès Disson et Véronique Montémont (dir.), Nancy, Absalon, 2011, p. 235‑258.