Reverzy, Jean

Jean Reverzy laisse une œuvre brève et très largement autobiographique. S’il déclare à Charles Juliet préférer « user de la fiction romanesque » plutôt que d’écrire un journal (Jean Reverzy, Caen, L’Échoppe, 1992, p. 30), il n’en est pas moins le sujet de tous ses récits, parfois diffracté en deux instances (Palabaud et le narrateur médecin qui accompagne ses derniers mois dans Le Passage, prix Renaudot en 1954), ou représenté sous les traits du médecin qui analyse son éternelle compagne, la « fatigue » dans La Place des angoisses (1956). Dans Le Corridor, paru en 1958, dont une première version a été publiée aux éditions Actes Sud en 1994 sous le titre Le […]

Bibliographie

Gérard Danou, Le Corps souffrant. Littérature et médecine, Seyssel, Champ Vallon, 1994.

Michel Juffé (dir.), « Vocation médicale, illusions perdues et accomplissement chez Jean Reverzy », Expériences de la perte, PUF, 2005.

Frédérique Martin‑Scherrer (dir.), Lire Reverzy, Presses universitaires de Lyon, 1997.

Jean-François Reverzy, « Préface », dans Jean Reverzy, Œuvres complètes, Flammarion, 2002.


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680-681

Pour citer cet article: 

Reverzy Éléonore, « Reverzy, Jean », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 680-681, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/reverzy-jean, page consultée le 02/05/2024.