Protestantisme

« Les hommes d’éducation protestante se complaisent dans le Journal et dans l’autobiographie », note Roland Barthes dans son premier texte publié, « Notes sur André Gide et son Journal » (1942). Au même moment, Sartre est attentif à marquer, dans les Carnets de la drôle de guerre, ce qui distingue Gide de Montaigne, des Goncourt ou de Renard, en soulignant l’aspect religieux du Journal : « C’est d’abord un examen de conscience protestant et ensuite un livre de méditations et d’oraisons. […] Le fond, c’est la lutte contre le péché. […] Il n’est pas question que le carnet soit le reflet d’une vie. C’est une sorte d’offertoire religieux et classique, un livre de […]

Bibliographie

Pierre Gisel (dir.), Encyclopédie du protestantisme, PUF, 2006 (articles « Amiel » et « Littérature »).

Georges Gusdorf, Lignes de vie 1. Les Écritures du moi, Odile Jacob, 1990.

Id., « De l’autobiographie initiatique à l’autobiographie genre littéraire », dans Revue d’histoire littéraire de la France, no 6, novembre‑décembre 1975.

Frank Lestringant, « Histoire de la littérature », dans Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, no 148/4, 2002, p. 891‑905.

Bernard Reymond, Le Protestantisme et la Littérature : portraits croisés d’un horizon partagé, Genève, Labor et Fides, 2008.

Arnaud Tripet, Amiel ou les Jours de Dieu, Genève, Labor et Fides, 2001.


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Page: 
639-641

Pour citer cet article: 

Cabanel Patrick, « Protestantisme », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 639-641, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/protestantisme, page consultée le 06/05/2024.