Musset, Alfred de

Lorsqu’il publie La Confession d’un enfant du siècle en 1836, Musset s’est depuis longtemps moqué des « rêveurs à nacelle » qui font de leur vie le miroir égotiste de leur œuvre. Dès 1829, dans les Contes d’Espagne et d’Italie, il tourne en dérision le « je » des poètes romantiques, auquel il préfère le jeu fantaisiste du funambule poétique. En dépit de ces préventions, Musset occupe une place centrale dans la réflexion sur l’autobiographie à l’époque romantique et son œuvre est même considérée comme un jalon pour comprendre l’évolution de l’écriture du moi au XIXe siècle. C’est que le peu de distance qu’on croit percevoir entre Musset et sa […]

Bibliographie

Alain Heyvaert, La Transparence et l’Indicible dans l’œuvre d’Alfred de Musset, Klincksieck, 1994.

Sylvain Ledda, L’Éventail et le Dandy. Essai sur Musset et la fantaisie, Genève, Droz, 2012.

Sylvain Ledda, Frank Lestringant et Gisèle Séginger (dir.), Poétique de Musset, Presses universitaires de Rouen, 2012.

Esther Pinon, Le Mal du Ciel. Musset et le sacré, Honoré Champion, 2014.


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Page: 
573-574

Pour citer cet article: 

Ledda Sylvain, « Musset, Alfred de », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 573-574, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/musset-alfred-de, page consultée le 02/05/2024.