Parmi les pays qui bordent la Méditerranée orientale, l’usage enthousiaste du français a produit une littérature particulièrement riche au Liban et, dans une moindre mesure, en Égypte et en Syrie. Il serait plus juste de parler d’un bilinguisme arabe‑français pratiqué par les chrétiens, puis par les musulmans. Les frontières entre États sont souvent perméables, comme le prouve l’exemple des Syro‑libanais établis en Égypte. L’autobiographie à proprement parler est plutôt rare, tout comme le journal intime ou les Mémoires, même si Joseph Jean Eddé choisit d’affronter l’absurdité de toute existence dans son journal de 1965 à 1983 publié sous le titre Rémanence […]

Bibliographie

Zahida Darwiche Jabbour, Littératures francophones du Moyen‑Orient. Égypte, Liban, Syrie, Aix‑en‑Provence, Édisud, 2007.

Saher Khalaf, Littérature libanaise de langue française, Sherbrooke, éditions Naaman, 1974.

Ramy Zein, Dictionnaire de la littérature libanaise de langue française, L’Harmattan, 1998.