Matzneff, Gabriel
Dandy maudit – ou se présentant comme tel –, Gabriel Matzneff écrit pour la postérité et c’est peut-être par elle qu’il connaîtra la gloire. Après avoir fait des études de lettres à la Sorbonne, il devient ami de Montherlant, de Cioran et de Hergé, chacun exprimant à sa manière une facette de Matzneff. C’est toutefois comme chroniqueur hebdomadaire pour Combat qu’il fait ses premiers pas dans le monde des lettres parisiennes en 1962. Trois ans plus tard, il publie un essai, Le Défi, suivi d’un premier roman, l’année suivante, L’Archimandrite. Dès les années 1950, Matzneff a commencé à tenir un journal intime dont il conserve, tel un archiviste, les carnets qui s’accumulent […]
Bibliographie
Les Moments littéraires, no 7, 2002.
Florent Georgesco (dir.), Gabriel Matzneff, Éditions du Sandre, 2010.
Vincent Roy, Matzneff, l’exilé absolu, Éditions Michalon, 2003.
Plamondon Jean-François, « Matzneff, Gabriel », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 534-535, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/matzneff-gabriel, page consultée le 22/11/2024.