Machine à écrire

La machine à écrire a bouleversé les conditions de la production d’écrits, littéraires ou non. Une machine à écrire standard est un mécanisme d’impression, commandé par des touches (dont les caractères sont montés sur des tiges) organisées en clavier, qui frappent le papier disposé sur un chariot mobile, à travers un ruban encreur. C’est aux États‑Unis, en 1867, que l’imprimeur Christopher Latham Sholes a réalisé un prototype qui allait intéresser l’industrie et être produit en série et commercialisé dès 1873 par Remington, fabricant américain d’armes à feu. Il semble que le romancier Mark Twain ait été, dès 1874, le premier écrivain à utiliser la machine à écrire. […]

Bibliographie

Isabelle Krzywkowski, Machines à écrire. Littérature et technologies du XIXe au XXIe siècle, Grenoble, ELLUG, 2010.

Catherine Viollet, « Écriture mécanique, espaces de frappe. Quelques préalables à une sémiologie du dactylogramme », dans Genesis, no 10, 1996, p. 193‑208.

Id., « Une petite machine à re‑monter le temps. Claude Mauriac et la machine à écrire dans Le Temps immobile et Le Temps accompli », dans RITM, no 28, « Claude Mauriac ou la liberté de l’esprit », Claude Leroy et Nathalie Mauriac Dyer (dir.), Université Paris X, 2003, p. 91‑101.



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Pour citer cet article: 

Simonet-Tenant Françoise, Viollet Catherine, « Machine à écrire », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 515-517, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/machine-ecrire, page consultée le 02/05/2024.