Havet, Mireille
Fille d’un peintre, Mireille Havet (qui ajoute parfois à son patronyme celui de Soyecourt) grandit au contact d’intellectuels et d’artistes. Toute jeune, elle se lie à la traductrice Ludmila Savitzky et à Paul Fort. Elle n’a que 15 ans lorsqu’Apollinaire publie une de ses nouvelles dans Les Soirées de Paris ; l’année suivante, en 1914, ce sont des poèmes et des textes en prose qui y paraissent. Mireille Havet semble alors promise à un destin littéraire brillant et commence à fréquenter l’intelligentsia de son époque. Elle connaît également dès le début de l’adolescence ses premières amours homosexuelles : elle côtoiera dans les années qui suivent les grandes figures saphiques […]
Bibliographie
Emmanuelle Retaillaud‑Bajac, Mireille Havet. L’enfant terrible, Grasset, 2008.
Montémont Véronique, « Havet, Mireille », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 419-421, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/havet-mireille, page consultée le 15/11/2024.