Green, Julien

« N’importe quoi… » Les mots qui ouvrent à la date du 20 novembre 1959 l’autobiographie de Julien Green annoncent l’abandon de l’écriture à la logique capricieuse de la mémoire et l’accueil de tout ce que charriera le flux du souvenir. Mais de cette remontée incontrôlée, l’écrivain attend l’émergence d’un sens : il s’agit de « retrouver le fil », celui en particulier que trace « le passage de Dieu dans la vie d’un homme », et un récit globalement chronologique sert une entreprise inscrite dans la lignée des Confessions augustiniennes. La séparation des quatre tomes regroupés en 1984 sous le titre de Jeunes années dessine les grands tournants d’un éveil à […]

Bibliographie

Carole Auroy, Julien Green. Le miroir en éclats. Étude sur l’autobiographie, Cerf, 2000.

Daniela Fabiani (dir.), Formes de l’écriture autobiographique dans l’œuvre de Julien Green, Turin, L’Harmattan Italia, 2003.

Michael O’Dwyer et Michèle Raclot, Le Journal de Julien Green. Miroir d’une âme, miroir d’un siècle, Berne, Peter Lang, 2005.

Michael O’Dwyer (dir.), Julien Green, diariste et essayiste, Berne, Peter Lang, 2007.


Auteur(s) de l'article: 

Page: 
397-398

Pour citer cet article: 

Auroy Carole, « Green, Julien », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 397-398, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/green-julien, page consultée le 24/12/2024.