Graffigny, Françoise de

Françoise de Graffigny, aujourd’hui oubliée, fut pourtant en son temps une célébrité, grâce, d’une part, à son roman épistolaire les Lettres d’une Péruvienne (1748), bestseller réédité plus de cent trente fois jusqu’en 1844, et, d’autre part, à son drame bourgeois en cinq actes et en prose, Cénie (1750), grand succès à la Comédie‑Française. Son salon devint un lieu de passage obligé pour les visiteurs de la capitale. Mais c’est comme épistolière féconde qu’on la redécouvre aujourd’hui. Ses 2 500 lettres conservées, toutes adressées à un unique correspondant, son meilleur ami, François Devaux (1713‑1796), couvrent une période de plus de vingt […]

Bibliographie

English Showalter, Françoise de Graffigny. Her Life and Works, Voltaire Foundation, SVEC, 2004 :11.

Charlotte Simonin, « “Madame la Péruvienne”, “La Grosse” ou “Maman” ? Les jeux du “je” dans la correspondance de Françoise de Graffigny », dans Moi public et moi privé dans les Mémoires et les écrits autobiographiques du XVIIe siècle à nos jours, Rolf Wintermeyer et Corinne Bouillot (dir.), Publication des universités de Rouen et du Havre, 2008, p. 53‑65.


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Page: 
395-396

Pour citer cet article: 

Simonin Charlotte, « Graffigny, Françoise de », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 395-396, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/graffigny-francoise-de, page consultée le 04/05/2024.