Goldoni, Carlo

Au seuil de ses Mémoires, Goldoni, qu’on surnommait le Molière italien, constate de façon inattendue pour un mémorialiste : « Ma vie n’est pas intéressante. » S’il ne cherche pas à attirer le lecteur en lui annonçant des aventures extraordinaires, il ajoute : « […] mais il peut arriver que d’ici à quelque temps, on trouve dans un coin d’une ancienne bibliothèque une collection de mes œuvres. On sera curieux, peut‑être, de savoir qui était cet homme singulier qui a visé à la réforme du Théâtre de son pays […]. » Et c’est à cette éventuelle curiosité qu’il s’efforce de répondre dans les trois volumes de ses Mémoires, écrits en français au soir de sa vie (de 1784 à 1787) et […]

Bibliographie

Claire Meylan Kelmanowitz, « L’Émergence de la figure d’auteur par l’autobiographie. L’exemple de Casanova et de Goldoni », thèse de doctorat, université de Bourgogne (2000), Lille, ANRT, 2001.


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391-392

Pour citer cet article: 

Lahouati Gérard, « Goldoni, Carlo », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 391-392, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/goldoni-carlo, page consultée le 04/05/2024.