Galey, Matthieu
Fils du cinéaste Louis-Émile Galey, lycéen, étudiant puis, très vite, journaliste littéraire et critique dramatique, Matthieu Galey vécut essentiellement dans le milieu littéraire parisien, familier des Jouhandeau, de Morand, de Chardonne, proche du groupe des « Hussards ». Il se voyait lui‑même, dans la comédie du monde, comme un simple « comparse ». Une seule œuvre publiée à 24 ans, en 1958, Les Vitamines du vinaigre, recueil de nouvelles ; des adaptations pour la scène française de pièces anglaises et américaines. Un grand succès de librairie en 1980, Les Yeux ouverts, mais c’était un livre d’entretiens avec Marguerite Yourcenar, qui se brouilla avec lui. […]
Bibliographie
Philippe Lejeune « Matthieu Galey : le moi en ricochets », dans Les Journaux de la vie littéraire, Pierre‑Jean Dufief (dir.), Presses universitaires de Rennes, 2009, p. 109‑147.
Lejeune Philippe, « Galey, Matthieu », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 377, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/galey-matthieu, page consultée le 15/12/2024.