Féminisme

En 1980, Marguerite Yourcenar, première femme élue à l’Académie française, qui posait un regard nuancé sur le féminisme contemporain, a introduit son discours d’investiture par un hommage à Mme de Staël et à George Sand, qui avait exposé dans Histoire de ma vie l’ambition de procéder à « une étude sincère de [s]a propre nature et [à] un examen attentif de [s]a propre existence ». Dans un champ littéraire qui à la fois reproduit des relations de pouvoir et les met en cause, l’estime et la notoriété demeurent des conditions sociales préalables à la publication du récit rétrospectif autobiographique des femmes de lettres. Tandis que, au début du […]

Bibliographie

Maïté Albistur et Daniel Armogathe, Le Grief des femmes. Anthologie de textes féministes. 2. Du Second Empire à nos jours, Hier et Demain, 1978.

Hélène Cixous, « Le Rire de la méduse », dans L’Arc, no 61 « Simone de Beauvoir », Paris, 1975.

Luce Irigaray, Spéculum. De l’autre femme, Éditions de Minuit, 1974.

Anna Krykun, « Être une femme de lettres en France au XXe siècle (Simone de Beauvoir, Marguerite Yourcenar, Nathalie Sarraute) », thèse de doctorat, UPEC, 2014.

Alice Schwarzer, Entretiens avec Simone de Beauvoir [1984], Mercure de France, 2008.


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331-334

Pour citer cet article: 

Mazzone Fanny, « Féminisme », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 331-334, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/feminisme, page consultée le 22/11/2024.