Colette Fellous est la fille d’un Juif tounsi et d’une Juive grana, catégories qui constituent les deux composantes de la communauté judéo‑tunisienne au XX^e siècle, la première étant représentée par les Juifs indigènes, descendants des Berbères judaïsés établis au Maghreb depuis des millénaires, la seconde par les Juifs livournais venus à Tunis au XVII^e siècle, plus aisés puisqu’ils appartiennent souvent aux professions libérales. En 1967, elle quitte définitivement la Tunisie et devient une « déplacée ». Son œuvre, constituée de romans et de récits, en particulier Avenue de France (2001), Aujourd’hui (2005), ou encore Plein été (2007), est à plus d’un égard une autobiographie […]

Bibliographie

Les Moments littéraires, n^o 21, « dossier Colette Fellous », 2009.

Samia Kassab-Charfi, « Architecture et histoire chez Colette Fellous », dans Revue de littérature comparée, n^o 3, « Écrivains et littératures de Tunisie », Pierre Brunel et Daniel-Henri Pageaux (dir.), Klincksieck, 2008, p. 397-406.

Samia Kassab‑Charfi, « Entretien avec Colette Fellous », dans Expressions maghrébines. Revue semestrielle de la coordination internationale des chercheurs sur les littératures du Maghreb, vol. 11, n^o 2, « Le Maghreb méditerranéen : littératures et plurilinguisme », Claudia Esposito, Edwige Tamalet‑Talbayev et Hakim Abderrezak (dir.), hiver 2012, p. 145-157.

Paul Sebag, Histoire des Juifs de Tunisie. Des origines à nos jours, Paris, L’Harmattan, 1991.