Deuil

État de détresse psychologique consécutif à la mort d’un proche, normalement accompagné d’un « travail de deuil », qui est le processus de détachement progressif de l’objet d’affection. Freud a montré la parenté entre le deuil et la mélancolie, dans laquelle le moi, au lieu de se détacher de l’objet perdu, s’identifie à lui. Dans la mélancolie, en effet, « [la] perte de l’objet […] est soustraite à la conscience, à la différence du deuil dans lequel rien de ce qui concerne la personne n’est inconscient » (Freud). Pour autant, dans les écrits autobiographiques, les deux états sont souvent fortement imbriqués. […]

Bibliographie

Dominique Carlat, Témoins de l’inactuel. Quatre écrivains contemporains face au deuil, José Corti, 2007.

Ross Chambers, Facing it. AIDS Diaries and the Death of the Author, The University of Michigan Press, 1998.

Modernités, no 21, « Deuil et littérature », Pierre Glaudes et Dominique Rabaté (dir.), Presses universitaires de Bordeaux, 2005.


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Page: 
251-253

Pour citer cet article: 

Braud Michel, « Deuil », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 251-253, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/deuil, page consultée le 29/04/2024.