Debray, Régis
C’est progressivement que Régis Debray a investi les Mémoires : des Masques en 1987 à Par amour de l’art en 1998, la tradition mémoriale est devenue dans son œuvre un modèle de plus en plus prégnant, en particulier dans Loués soient nos seigneurs (1996) – un modèle certes critiqué mais renouvelé par son alliance avec la pratique de l’essai et en particulier de la médiologie, dont Debray est le théoricien (Cours de médiologie générale, 1991, Vie et mort de l’image. Une histoire du regard en Occident, 1995). En exergue à Par amour de l’art, sous-titré : « Une éducation intellectuelle », il fait des Masques son « éducation amoureuse » et de Loués soient […]
Bibliographie
Régis Debray, « Autobiographe ? Jamais de la vie », Modernes Catacombes, Gallimard, 2013, p. 108‑123.
Keith A. Reader, « (Con)versions of Commitment: The Case of Régis Debray’s Loués soient nos seigneurs », dans L’Esprit créateur, vol. 37, no 2, été 1997, p. 34‑40.
Stéphane Spoiden, « Régis Debray : de l’idéologie à la médiologie », dans L’Esprit créateur, vol. 41, no 1, printemps 2001, p. 73‑84.
Jeannelle Jean-Louis, « Debray, Régis », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 238-239, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/debray-regis, page consultée le 16/12/2024.