Daudet revient constamment sur son passé, récrivant des épisodes marquants de sa vie. La première partie du Petit Chose (1868) raconte l’enfance nîmoise, l’exil lyonnais, l’expérience douloureuse d’Alès et le voyage qui conduit le jeune homme à Paris, où il retrouve son frère. Ces éléments biographiques sont repris dans d’autres textes : le cadre de l’enfance nîmoise est utilisé dans Les Rois en exil (1879) et dans Numa Roumestan (1881), où le héros raconte à sa belle‑sœur son éducation chez les frères. La vie amoureuse de Daudet – et en particulier sa liaison avec Marie Rieu – est transposée dans Sapho (1884) et dans La Fédor (1895). La dimension autobiographique […]

Bibliographie

Anne-Simone Dufief, « La Doulou d’Alphonse Daudet : une expérience des limites », dans Les Écritures de l’intime : la correspondance et le journal, Pierre‑Jean Dufief (dir.), Honoré Champion, 2000, p. 101‑111.

Jérôme Solal, « L’Heure de la douleur : La Doulou d’Alphonse Daudet », dans Alphonse Daudet, pluriel et singulier, Christian Chelebourg (dir.), Lettres modernes Minard, 2003, p. 107-122.