Du cinéma, on a pu dire qu’il était « autobiographique » au sujet de très nombreux cinéastes, que le public reconnaisse vaguement certains épisodes de leur existence dans leurs films, comme chez François Truffaut (effet renforcé par la continuité qu’assure Jean-Pierre Léaud dans le cycle d’Antoine Doinel, à partir des Quatre cents coups en 1959), que les réalisateurs en question présentent explicitement certaines de leurs œuvres comme une reconstitution de leur vie (tel Youssef Chahine dans la série qu’il consacre à sa ville d’origine : Alexandrie pourquoi ? en 1978, La Mémoire en 1982, et Alexandrie encore et toujours en 1990, où Chahine joue lui-même le rôle de […]

Bibliographie

La Faute à Rousseau, n^o 22 et n^o 63, « Autobiographie et cinéma » et « Cinéma et autobiographie », octobre 1999 et juin 2013.

Revue belge du cinéma, n^o 19, « L’Écriture du je au cinéma », printemps 1987.

Yann Beauvais et Jean-Michel Bouhours (dir.), Le Je filmé, Éditions du Centre Pompidou, 1995.

Juliette Goursat, Mises en « je ». Autobiographie et film décumentaire, Presses Universitaires de provence, 2016.

Elizabeth W. Bruss, « L’Autobiographie au cinéma. La subjectivité de l’objectif », dans Poétique, n^o 56, novembre 1983.

JeanPierre Esquenazi et André Gardies, Le Je à l’écran, L’Harmattan, 2006.

Jonas Mekas, Ciné-journal. Un nouveau cinéma américain (1959-1971), Paris Expérimental, 1992.

Roger Odin (dir.), Le Film de famille, usage privé, usage public, Méridiens‑Klincksieck, 1995.