Bloy, Léon

Après avoir tenu un journal intime dans son enfance entre janvier 1861 et novembre 1866, Bloy revient à l’écriture de soi, le 27 janvier 1892. Ce nouveau journal supplée l’écriture autobiographique qu’il a pratiquée dans ses deux romans, Le Désespéré (1887) et La Femme pauvre (qu’il n’achèvera qu’en 1897). Le genre, parce qu’il ne se soucie pas d’ordonner le vécu, au-delà de la note journalière, en une totalité signifiante, répond mieux à ses attentes à ce moment critique de son existence : ses amis les plus fidèles viennent de disparaître (Barbey d’Aurevilly, Villiers de L’Isle‑Adam) ou se sont brouillés avec lui (Huysmans) ; marié depuis peu […]

Bibliographie

La Revue des lettres modernes, Série Léon Bloy, no 3 : « Journal intime, Journal littéraire. L’année 1892 », textes réunis et présentés par Pierre Glaudes, Caen, Lettres modernes Minard, 1995.


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Page: 
140-141

Pour citer cet article: 

Glaudes Pierre, « Bloy, Léon », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 140-141, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/bloy-leon, page consultée le 27/04/2024.