La première bande dessinée autobiographique jamais produite est probablement une histoire courte de Gustave Doré, publiée le 9 octobre 1852 dans Le Journal pour Rire (n^o 54). Intitulée Une heureuse vocation, elle compte 17 vignettes réparties sur une double page. Le jeune Doré – auteur précoce, à cette date, de trois albums de bandes dessinées – se met en scène, dessinant depuis le plus jeune âge, à l’école, au collège, à la caserne. Cet exemple resta isolé et sans suite.
Ce sont les événements les plus tragiques du XX^e siècle, et singulièrement la Seconde Guerre mondiale, qui, les premiers, vont inspirer une série de témoignages […]

Bibliographie

Annie Baron-Carvais, « Naissance d’un genre. L’autobiographie en bulles », dans Contre- Champ, n^o 1, 1997, p. 39-47.

Erwin Dejasse, « Les Nouveaux Territoires de l’intime », dans Artpress, spécial n^o 26, « Bandes d’auteurs », octobre 2005, p. 26-30.

Thierry Groensteen et coll., « Les Petites Cases du Moi : l’autobiographie en bande dessinée », dans Neuvième Art, n^o 1, janvier 1996, p. 58-69.

Jean-Christophe Menu, La Bande dessinée et son double, L’Association, 2011.