Plusieurs décennies durant, seules les anthologies de poésie – dont celle réalisée en 1949 par André Gide – ont gardé la mémoire du nom de Catherine Pozzi, poète mais aussi diariste, nouvelliste, essayiste et épistolière. Cette dernière a été élevée dans le giron de la grande bourgeoisie parisienne ; son père, Samuel Pozzi, est un chirurgien brillant. Elle épouse en 1909 Édouard Bourdet, futur auteur dramatique à succès. La mésentente s’installe rapidement dans le couple, et le divorce est prononcé en 1921. La faillite de son mariage a conduit Catherine Pozzi à reprendre en 1913, et jusqu’à sa mort, l’écriture diaristique, qu’elle pratiquait dans son adolescence. Elle connaît de […]

Bibliographie

Nicolas Cavaillès, L’Élégance et le Chaos. Correspondance de Catherine Pozzi avec Raïssa et Jacques Maritain, Hélène Kiener, Audrey Deacon, Non lieu, 2011.

Lawrence Joseph, Catherine Pozzi. Une robe couleur de temps, Éditions de la Différence, 1988.

Françoise Simonet-Tenant, « D’un journal à une nouvelle. Un exemple de réécriture fusionnelle : Agnès de Catherine Pozzi », dans Genèse et autobiographie, Philippe Lejeune et Catherine Viollet (dir.), CNRS Éditions, 2000, p. 155‑168.

Id., « Catherine Pozzi : Le Journal comme laboratoire de l’œuvre », dans Genesis n^o 16, 2001, p. 75‑95.