Le nom porté par chaque individu est le résultat d’un héritage historique, géographique, social et familial : il est l’un des marqueurs les plus puissants de son identité. Le pacte autobiographique, lui, suppose l’identité de l’auteur, du narrateur et du personnage : or leur jonction se fait précisément par l’apparition du nom propre de l’auteur dans le texte, qui valide cette unité. Yves Baudelle a souligné le caractère essentiel de la présence du nom, « trait énonciatif, objectif, constitutif d’un critère pragmatique : la signature, qui articule personne et discours » (Y. Baudelle et E. Nardout‑Lafarge, Nom propre et écriture de soi). Le mécanisme de sa présence […]

Bibliographie

Yves Baudelle et Élisabeth Nardout‑Lafarge, Nom propre et écritures de soi, Presses de l’Université de Montréal, 2011.

Claude Burgelin, Les Mal Nommés. Duras, Leiris, Calet, Bove, Perec, Gary et quelques autres, Seuil, 2012.

Nicole Lapierre, Changer de nom, Gallimard, 2006.

Agnès Tricoire, Petit traité de la liberté de création, La Découverte, 2011.