Écrivain catholique, François Mauriac est élu à l’Académie française en 1932 et obtient le prix Nobel de littérature en 1952. Sa position vis‑à‑vis de l’autobiographie est paradoxale : très réticent à l’égard du genre pour des raisons éthiques et esthétiques, il n’a cessé de se livrer à travers son œuvre. Il fait partie des écrivains selon lesquels le moi est haïssable et la confession publique, une exhibition narcissique : « Je respire mal dans un siècle où chacun veut me raconter sa vie » (Bloc‑notes, 28 février 1959). Aux yeux de François Mauriac, tout récit de vie est mensonger parce que sélectif, réducteur, figé. En outre, la visée apologétique de […]

Bibliographie

François Durand, « Notice », dans Œuvres autobiographiques, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1990, p. IX-LXVIII.

Cahiers François Mauriac, n^o 17, « Mauriac et l’autobiographie », François Durand (dir.), Grasset, 1990.