Introspection

Emprunté à l’anglais au milieu du XIXe siècle, le mot est adopté très vite par les écrivains, après avoir été employé par les psychiatres comme Théodule Ribot ou Alfred Binet pour qui « l’introspection […] est la base de la psychologie » (A. Binet, Introduction à la psychologie expérimentale, 1894). Posant en principe que le moi peut être à la fois sujet et objet, Ribot et Janet récusent ainsi l’obstacle épistémologique selon lequel « l’esprit humain peut observer directement tous les phénomènes, excepté les siens propres » (Auguste Comte, Cours de philosophie positive, vol. I, 1830). […]

Bibliographie

Georges Gusdorf, La Découverte de soi, PUF, 1948.

Id., « Résumé des chapitres précédents », Lignes de vie 1. Les Écritures du moi, Odile Jacob, 1991.

Albert Michotte, « Psychologie et philosophie », dans Revue néo-scolastique de philosophie, vol. 39, no 50, 1936, p. 208‑228.

Georges Poulet, « Le Romantisme et la Conscience de soi », Entre moi et moi. Essais critiques sur la conscience de soi, José Corti, 1977.

Jérôme Sackur, « L’Introspection en psychologie expérimentale », Revue d’histoire des sciences, t. 62‑2, juillet‑décembre 2009, p. 5‑28.


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443-444

Pour citer cet article: 

Poirier Jacques, « Introspection », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 443-444, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/introspection, page consultée le 24/12/2024.