Considéré tantôt comme une irremplaçable source d’informations sur la vie littéraire de 1851 à 1896, tantôt comme un amas de potins et de médisances, le Journal des Goncourt n’est pas seulement l’envers de l’œuvre des deux frères ; c’est une œuvre à part entière, sinon le meilleur de l’œuvre ; Edmond parlait du Journal, dans la préface de Chérie (1884), comme du « livre préféré de tous ». Dès 1866, les deux frères publièrent des extraits sous le titre Idées et sensations ; en 1887 Edmond décida – sous l’amicale pression de Daudet – de donner au public des morceaux choisis du Journal (Journal. Mémoires de la vie littéraire [1851‑1895], […]

Bibliographie

Jean‑Louis Cabanès, « Les Goncourt phonographes », dans Les Goncourt dans leur siècle. Un siècle de « Goncourt », Jean‑Louis Cabanès, Pierre‑Jean Dufief, Robert Kopp, Jean-Yves Mollier (dir.), Villeneuve‑d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2005, p. 29‑41.

Jean‑Louis Cabanès, « Le Journal des Goncourt », entretien avec Françoise Simonet‑Tenant, dans Genesis, n^o 32, 2011.

Claude Duchet, « Le Journal des Goncourt ou la Terreur dans les lettres », dans Les Frères Goncourt : art et écriture, Jean-Louis Cabanès (dir.), Presses universitaires de Bordeaux, 1997, p. 115‑135.

Pierre-Jean Dufief, « La Correspondance et le Journal des Goncourt : deux écritures de l’intime », ibid., p. 93‑104.