La période 1975‑2015 est un véritable âge d’or de l’autobiographie française : elle fait l’objet d’une production éditoriale soutenue, d’un relais médiatique et suscite un intérêt critique tant à l’Université que dans les programmes d’enseignement secondaire. Dans le même temps, le genre se métamorphose en profondeur : le structuralisme a battu en brèche l’idée d’une unité et d’une continuité du sujet, celle-là même que s’attachait à fonder le modèle rousseauiste des Confessions. 1975 est une année charnière : elle voit la publication du Roland Barthes par Roland Barthes, de W ou le Souvenir d’enfance, de Perec, et du Pacte autobiographique, de Philippe Lejeune. […]

Bibliographie

Aurélie Adler, Éclats des vies muettes. Figures du minuscule et du marginal dans les récits d’Annie Ernaux, Pierre Michon, Pierre Bergounioux et François Bon, Presses Sorbonne Nouvelle, 2012.

Fabien Arribert‑Narce et Alain Ausoni (dir.), L’Autobiographie entre autres. Écrire la vie aujourd’hui, Peter Lang, 2013.

Thomas Clerc, Les Écrits personnels, Hachette, 2001.

Philippe Lejeune, Le Pacte autobiographique, Seuil, 1975.

Philippe Lejeune, Signes de vie. Le Pacte autobiographique 2, Seuil, 2005.

Dominique Viart et Bruno Vercier, La Littérature française au présent. Héritage, modernité, mutations, Bordas, 2008.