Annie Ernaux évoque, dans ses textes, son enfance dans une petite ville normande entre le café-alimentation des parents et l’école tenue par des religieuses. Elle souligne son écartèlement entre le langage familial et le langage normé de l’école, son expérience précoce de l’entre-deux (entre deux langues, deux univers sociaux) et de la honte. L’écriture a occupé rapidement dans sa vie une place essentielle : au journal intime tenu depuis l’âge de 16 ans s’ajoutent, dès 1962, les tentatives d’écriture romanesque sous l’influence du nouveau roman. Dans son premier roman publié, Les Armoires vides (1974), elle explore le thème de la déchirure sociale, appelé à devenir […]

Bibliographie

Francine Best, Bruno Blanckeman et Francine Dugast‑Portes (dir.), Annie Ernaux : le temps et la mémoire, Stock, 2014.

Francine Dugast‑Portes, Annie Ernaux. Étude de l’œuvre, Bordas, 2008.

Pierre‑Louis Fort et Violaine Houdart-Merot (dir.), Annie Ernaux. Un engagement d’écriture, Presses Sorbonne Nouvelle, 2015.

Robert Kahn, Laurence Macé et Françoise Simonet‑Tenant (dir.), Annie Ernaux. L’intertextualité, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2015.

Lyn Thomas, Annie Ernaux, à la première personne, Stock, 1999.

Fabrice Thumerel (dir.), Annie Ernaux, une œuvre de l’entre‑deux, Artois Presses Université, 2004.