Envisager la place de l’autobiographie dans l’éducation renvoie à différents espaces et à deux modalités. Les espaces : celui de l’institution scolaire, du primaire à l’université ; celui de la formation d’adultes, où le récit de vie est utilisé pour provoquer un retour réflexif sur les acquis et les besoins ; celui des pratiques personnelles, enfin, spontanées ou induites. Quant aux modalités, elles renvoient au choix de (faire) lire et/ou de (faire) écrire un texte à portée autobiographique. On centre ici la réflexion sur l’école au sens large et essentiellement sur la question sensible du faire écrire dans ce cadre. […]

Bibliographie

Marie‑France Bishop, « Les Écritures de soi à l’école primaire : bref historique d’un genre scolaire », dans Repères, n^o 34, 2006, p. 21‑40.

La Faute à Rousseau, n^o 7, dossier « Le Je à l’école », 1994.

Malik Habi, « Enjeux d’écritures et de lectures autobiographiques en classe de troisième », dans Recherches, n^o 45, 2006, p. 17‑45.

« Cette nappe d’écriture souterraine », entretien avec Philippe Lejeune, réalisé par Marie-Claude Penloup, dans Repères, n^o 34, 2006, p. 13‑20.

« De l’écriture d’invention en général et de l’écriture autobiographique en particulier », dans Pratiques, n^os 127‑128, décembre 2005, p. 133‑142.

Marie‑Hélène Roques (dir.), L’Autobiographie en classe, Delagrave/CRDP Midi‑Pyrénées, 2001.

Françoise Simonet‑Tenant, « L’Injonction autobiographique à l’école », dans L’École des lettres (second cycle), n^o 10, 2002‑2003, p. 65‑79.