Domaine anglais
Il est convenu de voir dans les Memoirs (1796) du célèbre historien Edward Gibbon le premier exemple de ce que les Anglais nomment aujourd’hui autobiography, terme utilisé dès 1809 par l’écrivain romantique Robert Southey. Gibbon entreprit en effet de coucher par écrit le récit de sa vocation, de ses études à Oxford, de ses lectures préférées, de ses atermoiements spirituels, et plus généralement de son parcours dans une société du XVIIIe siècle baignée par les Lumières. Conforme à l’idéalisation classique de l’époque de la reine Anne, cette structuration de l’histoire du genre autobiographique en Grande-Bretagne mérite toutefois d’être nuancée. […]
Regard Frédéric, Hubier Sébastien (collab.), « Domaine anglais », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 268-271, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/domaine-anglais, page consultée le 23/12/2024.