Dabit, Eugène
Enfant d’ouvriers parisiens, Eugène Dabit est d’abord apprenti serrurier‑ferronnier puis ouvrier sur une ligne de métro avant de s’engager, en 1916, pour la fin de la guerre : il y sera radiotélégraphiste pendant deux ans. Après la démobilisation, il décide de se consacrer à la peinture puis, progressivement, à l’écriture. En 1926, il rédige Petit‑Louis (publié en 1930) puis L’Hôtel du Nord (publié à compte d’auteur chez Denoël, en 1929), Villa Oasis ou les Faux Bourgeois (1932), Un mort tout neuf (1934), La Zone verte (1935), Au Pont-Tournant (pièce de théâtre posthume, 1946) et plusieurs recueils de nouvelles. En 1936, sur la proposition d’André Gide, il […]
Bibliographie
Bernard Alluin (dir.), « Eugène Dabit : L’Hôtel du Nord et Petit‑Louis », Roman 20‑50, no 18, décembre 1994.
Brigitte Galtier, L’Écrit des jours. Lire les journaux personnels : Eugène Dabit, Alice James, Sandor Ferenczi, Honoré Champion, 1997.
Pierre-Edmond Robert, D’un Hôtel du Nord l’autre : Eugène Dabit, 1898‑1936, BLFC-Université de Paris 7, 1986.
Braud Michel, « Dabit, Eugène », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 233-234, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/dabit-eugene, page consultée le 16/12/2024.