Jacques Roubaud écrivait dans Mathématique que « le titre est le nom propre du livre » : de l’autobiographie, on pourrait dire qu’il est la carte d’identité. Élément soumis à la forte prérogative de l’éditeur, il a souvent été standardisé pour les œuvres relevant de ce genre, usant de mots et des syntagmes comme « Mémoires », « ma vie » ou « une vie de » ; Michel Bernard, dans son article « À juste titre », relève que les spécificités lexicales des écrits personnels renvoient fréquemment au genre, avec des mots comme « journal », « Mémoires », « souvenirs », « correspondance », « lettres », « confessions ». Dès le XVIII^e siècle, les mémorialistes et auteurs de […]

Bibliographie

Michel Bernard, « À juste titre. Une approche lexicométrique de la titrologie », dans Lexicometrica, n^o 1, 1999.

Gérard Genette, Seuils, Seuil, 2002.

Christian Moncelet, Essai sur le titre : en littérature et dans les arts, Le Cendre, Éditions BOF, 1972.

Max Roy, « Du titre littéraire et de ses effets de lecture », dans Protée, vol. 36, n^o 3, hiver 2008, p. 47‑56.

Catherine Viollet, « La Petite fabrique des titres de Christiane Rochefort », dans Le Moi et ses Modèles. Genèse et transtextualités, Véronique Montémont et Catherine Viollet (dir.), Louvain‑la‑Neuve, Bruylant‑Academia, 2009, p. 167‑180.