Yourcenar, Marguerite

Fille d’une mère de la noblesse belge morte quelques jours après sa naissance, Marguerite de Crayencour est principalement élevée par son père, un Français d’une famille bourgeoise de Flandre, cultivé et bohème, qui veille à son éducation et à sa culture. Elle émigre aux États-Unis en 1950, où elle vit avec sa compagne Grace Frick. De genres littéraires très variés (romans, poésie, théâtre, Mémoires, essais, correspondances, critique littéraire, traductions), son œuvre porte la trace d’une grande liberté de vie, de pensée et de culture (elle est très imprégnée de culture gréco‑latine comme de sagesse orientale). Élue en 1980 à l’Académie française, dont elle […]

Bibliographie

Bruno Blanckeman (dir.), Les Diagonales du temps. Marguerite Yourcenar à Cerisy, Presses universitaires de Rennes, 2007.

Anne-Yvonne Julien, Marguerite Yourcenar et le souci de soi, Hermann, 2014.

Josyane Savigneau, Marguerite Yourcenar. L’Invention d’une vie, Gallimard, 1991.

Marguerite Yourcenar, Les Yeux ouverts. Entretiens avec Matthieu Galey, Le Centurion, 1980.


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813-815

Pour citer cet article: 

Jouanny Sylvie, « Yourcenar, Marguerite », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 813-815, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/yourcenar-marguerite, page consultée le 05/05/2024.