Wiesel, Elie
Déporté à 15 ans à Auschwitz‑Birkenau, puis Buchenwald, où meurent les membres de sa famille, Elie Wiesel est libéré en avril 1945 et est envoyé en France, où il étudie le Talmud, suit des cours en Sorbonne et commence une carrière de journaliste. En 1954, lors d’une traversée en bateau jusqu’au Brésil, il rédige une première version, tout d’abord en hébreu puis en yiddish, de son témoignage sur les camps de concentration : « Fiévreux et comme hors d’haleine, j’écris vite, sans me relire. J’écris pour témoigner, j’écris pour empêcher les morts de mourir, j’écris pour justifier ma survie. J’écris pour parler aux disparus » (Tous les fleuves vont à la mer). En 1955, […]
Bibliographie
Brigitte-Fanny Cohen, Elie Wiesel. Qui êtes‑vous ?, La Manufacture, 1987.
Ellen S. Fine, Legacy of Night: The Literary Universe of Elie Wiesel, State University of New York Press, 1982.
Susan Rubin Suleiman, « Mémoires de la Shoah : l’importance des faits. Wilkomirski/ Wiesel », Crises de mémoire. Récits individuels et collectifs de la Deuxième Guerre mondiale, Presses universitaires de Rennes, 2012, p. 167‑186.
Elie Wiesel, « The Holocaust as a Literary Inspiration », Dimensions of the Holocaust, Evanston, Northwestern University Press, 1977, p. 5‑19.
Gary Weissman, Fantasies of Witnessing. Postwar Efforts to Experience the Holocaust, Cornell University Press, 2004.
Jeannelle Jean-Louis, « Wiesel, Elie », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 811-812, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/wiesel-elie, page consultée le 23/11/2024.