Vilar, Jean

Très tôt, Jean Vilar a besoin de l’écrit pour fixer sa pensée, allant jusqu’à se recopier plusieurs fois lui‑même comme pour se vérifier. L’adolescent tient des carnets intimes, dont un Carnet de la mort (1939) à la suite de la brutale disparition de son frère cadet. Lecteur infatigable de la bibliothèque populaire rassemblée par un père autodidacte, Vilar a amassé une culture sans but. Sa rencontre d’un grand acteur, Charles Dullin, transforme ses velléités d’écrivain en vocation d’auteur dramatique. Il partage sa graphomanie entre réflexions d’une haute exigence sur un art qu’il estime galvaudé par les accapareurs de la bourgeoisie (Le Théâtre, service public, 1975), […]

Bibliographie

L’Avant‑scène théâtre, nos 1323/1324, « Dans le plus beau pays du monde », 2012.

L’Avant‑scène théâtre, no 1342, « La Farce des filles à marier suivi de Le Dormeur distrait et Il étouffe des perroquets », 2013.

Vilar ou la ligne droite, correspondance de Jean Vilar avec son épouse, Andrée, dans Cahiers Jean Vilar nos 112 et 113, 2012.


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Page: 
805-806

Pour citer cet article: 

Téphany Jacques, « Vilar, Jean », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 805-806, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/vilar-jean, page consultée le 05/05/2024.