Stendhal

Henri Beyle connaît une enfance perturbée par la mort prématurée de sa mère, alors qu’il n’avait que 7 ans. Autour de cette fracture fondamentale, il organise le récit de sa vie : « Il se trouva qu’avec ma mère finit toute la joie de mon enfance », écrit-il à la fin du chapitre III de la Vie de Henry Brulard, son autobiographie, rédigée entre 1835 et 1836. À partir de cet événement, l’enfant est privé de la société de camarades de son âge, reclus dans l’appartement de son père et de son grand-père ; le narrateur fait le récit du « triste drame de [s]a jeunesse », livrée à la sévérité de son père qu’il déteste, à la tyrannie de l’abbé Raillane, son précepteur, et aux méchancetés de sa […]

Bibliographie

Victor Del Litto (dir.), Stendhal et les problèmes de l’autobiographie, Presses universitaires de Grenoble, 1976.

Brigitte Diaz, Stendhal en sa correspondance ou l’« Histoire d’un esprit », Honoré Champion, 2003.

Béatrice Didier, Stendhal autobiographe, PUF, 1983.

Jean Starobinski, « Stendhal pseudonyme », L’Œil vivant. Corneille, Racine, La Bruyère, Rousseau, Stendhal, Gallimard, 1961.

« Présentation », dans Stendhal, Journaux & Papiers, Cécile Meynard, Hélène de Jacquelot et Marie‑Rose Corredor (éd.), Grenoble, Ellug, 2013.


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752-754

Pour citer cet article: 

Mariette-Clot Catherine, « Stendhal », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 752-754, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/stendhal, page consultée le 16/05/2024.