Starobinski, Jean
Jean Starobinski, auteur d’études sur Rousseau (Jean-Jacques Rousseau, la transparence et l’obstacle, 1957) et sur Montaigne (Montaigne en mouvement, 1982), théoricien de l’autobiographie (La Relation critique, 1970), n’a rédigé ni confessions ni essais. Pourtant c’est bien à Montaigne qu’est emprunté le titre du plus explicitement autobiographique de ses ouvrages : La Parole est moitié à celuy qui parle… Il n’est pas insignifiant qu’il s’agisse de la publication, retravaillée en 2009, d’un entretien avec Gérard Macé datant de 1999. Car la parole ou l’écriture sur soi, pour Starobinski, n’existent qu’en relation, ce qui signifie, pour lui comme pour Montaigne, […]
Bibliographie
Cynthia Biron-Cohen, « L’Écriture de soi dans l’œuvre de Jean Starobinski. Une dialectique du subjectif et de l’objectif, du singulier et de l’universel », dans Articulo. Journal of Urban Research, http://articulo.revues.org/1097.
Carmelo Colangelo, Jean Starobinski. L’apprentissage du regard, Carouge‑Genève, Éditions Zoé, 2004.
Roger Francillon, De Rousseau à Starobinski. Littérature et identité suisse, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes, 2011.
Vion-Dury Juliette, « Starobinski, Jean », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 750-751, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/starobinski-jean, page consultée le 22/11/2024.