Staël‑Holstein, Germaine de

Auteur aussi célèbre pour ses romans (Delphine, 1802 ; Corinne ou l’Italie, 1807) que pour le ministère politique de son père (Jacques Necker) et pour son opposition à Bonaparte, qui la condamne à douze années d’exil (1802‑1814), Germaine de Staël‑Holstein occupe une place à la fois décisive et polémique au tournant des Lumières.

Son œuvre, composée entre 1788 et 1818 (date de la parution posthume de son ultime ouvrage, Considérations sur les principaux événements de la Révolution française), reste perpétuellement à la lisière de l’écriture autobiographique : dès son premier essai (Lettres sur les ouvrages et le caractère de J.‑J. Rousseau, 1788), […]

Bibliographie

Simone Balayé, Madame de Staël. Lumières et liberté, Klincksieck, 1979.

Stéphanie Genand, « “Condamnée à la célébrité sans pouvoir être connue” : la biographie staëlienne est‑elle possible ? », dans Cahiers staëliens, no 61, « Le Groupe de Coppet et la peinture. Les biographies staëliennes », 2010‑2011, p. 121‑134.

Id., dans Cahiers staëliens, no 63, « Écritures intimes dans le Groupe de Coppet », 2013.

Florence Lotterie, « Madame de Staël. La littérature comme “philosophie sensible” », dans Romantisme, no 124, 2004, p. 19‑30.

François Rosset, « Madame de Staël et les paradoxes de l’autobiographie dans les Dix années d’exil », dans Cahiers staëliens, no 48, 1996‑1997, p. 53‑68.


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749-750

Pour citer cet article: 

Genand Stéphanie, « Staël‑Holstein, Germaine de », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 749-750, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/stael-holstein-germaine-de, page consultée le 09/05/2024.