Simon, Claude

Claude Simon voit le jour le 10 octobre 1913 sur l’île de Madagascar, où son père, capitaine d’infanterie coloniale, occupe depuis 1912 les fonctions de directeur des écoles de Tananarive. En mai 1914, la famille revient à Perpignan, berceau de la branche maternelle, qui compte dans ses ancêtres un conventionnel futur général d’Empire : Jean‑Pierre Lacombe Saint‑Michel, le « LSM » des Géorgiques (1981). Quelques mois plus tard, le 27 août 1914, le capitaine Louis Simon meurt au front (L’Acacia, 1989). La mère, inconsolable et hantée par le souvenir de son mari défunt, décède en 1925 d’un cancer (Histoire, 1967 ; Le Tramway, 2001). C’est sous le signe […]

Bibliographie

Mireille Calle‑Gruber, Claude Simon. Une vie à écrire, Seuil, 2011.

Lucien Dällenbach, Claude Simon, Seuil, 1988.

Catherine Rannoux, « Aux carrefours de l’image : le récit mémoriel », dans La Licorne, no 71, « Les Images chez Claude Simon. Des mots pour le voir », Stéphane Bikialo et Catherine Rannoux (dir.), 2004.

Dominique Viart, Une mémoire inquiète, PUF, 1997.


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741-742

Pour citer cet article: 

Rannoux Catherine, « Simon, Claude », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 741-742, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/simon-claude, page consultée le 19/05/2024.