Le mot français vient de « secretum » en latin – « lieu écarté », « pensée ou fait qui ne doit pas être révélé », « mystères (du culte) » –, lui‑même dérivé de l’adjectif « secretus » – « séparé, à part », « solitaire, isolé, reculé », « caché », « rare ». Le secret est un terme ambigu qui peut recouvrir aussi bien la parole interdite et le silence absolu qu’une forme de communication entre initiés.

Si l’on se risquait à tracer sommairement une histoire du secret, peut-être devrait-on commencer par la confession, partie essentielle de la pénitence, sacrement pour les catholiques. Celui qui se confesse rend compte à un autre de ses fautes, des errances […]

Bibliographie

La Faute à Rousseau, n^o 18, « Le Secret », juin 1998.

Michel Braud, La Forme des jours. Pour une poétique du journal personnel, Seuil, 2006.

Dominique Rabaté (dir.), Dire le secret, Presses universitaires de Bordeaux, 2001.

François Vigouroux, Le Secret de famille, PUF, 1993.