Schreiber, Boris

Fils unique de parents juifs que la révolution russe contraint à l’exil, Boris Schreiber vit une enfance errante qui le conduit de Berlin à Anvers, à Riga, puis à Paris au début des années 1930. Il tient un journal à partir de 1937 et en fait d’abord le terrain d’exercice de sa vocation littéraire. Il y rédige des poèmes, des fragments de récits, des réflexions critiques et n’en vient à s’y dire qu’au moment de la guerre. Bien qu’il fasse la connaissance de Gide et de plusieurs de ses proches, ceux-ci ne favorisent pas son entrée dans la carrière des lettres, entrée qui passe par la voie du journalisme au moment de la Libération de Marseille, où les Schreiber, munis de faux papiers, […]

Bibliographie

Anne Clancier, « Les Blessures du narcissisme. Les œuvres autobiographiques de Boris Schreiber », dans Écriture de soi et narcissisme, Jean‑François Chiantaretto (dir.), Érès, 2002, p. 59‑65.

Denis Pernot (dir.), Boris Schreiber : une œuvre dans les tourments du siècle, Éditions universitaires de Dijon, 2013.


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Page: 
727-728

Pour citer cet article: 

Pernot Denis, « Schreiber, Boris », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 727-728, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/schreiber-boris, page consultée le 19/05/2024.