Sachs, Maurice

Échappant au tragique, la vie de Maurice Sachs aurait pu être, à peu de choses près, le roman d’un truqueur. Né Ettinghausen, rebaptisé par ses soins Sachs (en hébreu, « semence des saints »), juif renié, catholique exalté, Maurice Sachs, sa vie durant, ne s’est rêvé qu’écrivain. Courant après la littérature, il a bâti sur le vol, l’usurpation et le bluff de toute sorte une existence aventureuse et tragique d’un amoralisme inquiet. Souffrant d’un trop-plein d’activités (bibliothécaire, père adoptif, trafiquant, voleur, receleur, traducteur, conférencier, indic, agent double…), il aspire à trouver dans sa vie la plénitude. Dans les années 1930, le jeune Sachs gravite […]

Bibliographie

Henri Raczymow, Maurice Sachs ou les Travaux forcés de la frivolité, Gallimard, 1988.

Thomas Clerc, Maurice Sachs le désœuvré, Allia, 2005.


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Page: 
715-716

Pour citer cet article: 

Simonet Vincent, « Sachs, Maurice », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 715-716, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/sachs-maurice, page consultée le 18/05/2024.