Rictus, Jehan

Après des années de galère, Jehan Rictus connaît le succès grâce à son poème, Le Revenant (1896), et aux Soliloques du pauvre (1897), écrits dans la langue de l’argot parisien. Il compte comme l’un des grands poètes d’un Paris en pleine effervescence amorçant le XXe siècle. Disant et vendant ses poèmes dans les cabarets, entre dèche et célébrité, il commence son journal quotidien (1898-1933). Seuls, les cinq premiers cahiers (1898-1899) – le journal en comprend 153 – ont été édités chez Claire Paulhan (2015), six mois d’un journal tenu durant trente-cinq ans jusqu’à la mort du diariste : près de 35 000 pages. L’auteur y conte ses difficultés à vivre, à aimer, à écrire, au […]

Bibliographie

René-Louis Doyon, Jehan Rictus devant lui-même, Laurent Tailhade, Léon Bloy, La Connaissance, 1943.

Jeanne Landre, « Les Soliloques du pauvre » de Jehan Rictus, Société française d’éditions littéraires et techniques, 1930.

Philippe Oriol, Jehan Rictus. La vraie vie du poète, Éditions universitaires de Dijon, 2015.


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Page: 
685-686

Pour citer cet article: 

Alvarez Gilles, « Rictus, Jehan », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 685-686, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/rictus-jehan, page consultée le 02/05/2024.