Nommé professeur de littérature comparée au Collège de France en 1841, député républicain de l’Ain à la Constituante puis à la Législative de 1848 à 1851, Quinet, exilé en Belgique puis en Suisse après le coup d’État du 2 décembre, ne retrouve la France qu’en 1870 avec l’avènement de la République. En 1858, le dernier tome de ses Œuvres complètes, éditées par Pagnerre, est prêt. Il contient deux opuscules d’inspiration politique et religieuse subversive que l’éditeur, rendu craintif par l’aggravation de la censure après l’attentat d’Orsini, se refuse à publier. Pour combler cette « trouée », l’écrivain compose « tout exprès » « un autre ouvrage purement […]

Bibliographie

Simone Bernard-Griffiths, « Introduction », dans Edgar Quinet, Histoire de mes idées, Flammarion, 1972, p. 5‑24.

Id., « Autobiographie et initiation, Edgar Quinet illuminé au milieu des ombres », dans Poétique et narration. Mélanges offerts à Guy Demerson, François Marotin et Jacques‑Philippe Saint-Gérand (dir.), Honoré Champion, 1993, p. 517‑533.

H. Quinet (Mme Edgar), « Étude sur l’Histoire de mes idées », dans Œuvres complètes de Edgar Quinet, s.d., p. 255‑332.