Les conditions sociales qui ont présidé à la naissance et au développement des lettres au Québec n’ont pas toujours favorisé l’édition de la littérature intime. Évidemment, cela n’a jamais empêché la production d’une littérature du moi. Comme ailleurs, la pratique de la correspondance et des journaux personnels était à l’œuvre, mais les habitus de lecture n’ont pas été encouragés par les acteurs du champ littéraire avant les années 1940. Tout d’abord pendant le Régime français (1534‑1763), le Québec vit en retrait d’une modernité qui s’exprime en Occident grâce à l’imprimerie, puisque les rois de France ne sont pas favorables à l’idée d’implanter des presses dans […]

Bibliographie

Yvan Lamonde, Je me souviens. La littérature personnelle au Québec (1860‑1980), Québec, IQRC, 1983.

Andrée Mercier, « Poétique du récit contemporain : négation du genre ou émergence d’un sous‑genre ? », dans Voix et images, vol. 23, n^o 3, 1998.

Jean-François Plamondon, « Naissance, métamorphoses et modernités d’un genre. L’autobiographie au Québec (1885‑1984) », thèse, Québec, Université Laval, 2007.

Françoise Van Roey‑Roux, La Littérature intime du Québec, Montréal, Boréal, 1983.