Prison
Les pratiques autobiographiques en situation d’enfermement ne commencent pas avec l’invention de la prison pénale aux lendemains de la Révolution française. Les Mémoires, de François de Bassompierre (1579‑1646) à la Bastille ou de Toussaint‑Louverture au fort de Joux, en sont de célèbres contre-exemples. Les écrits d’enfermés, des asilés de Bicêtre à l’âge classique aux prisonniers militaires dans les stalags après la défaite de 1940 jusqu’aux éternelles cloîtrées des Carmels, forment un sous-genre autobiographique, celui des écritures de l’enfermement.
Si l’on peut considérer une spécificité de la prison pénale en ce domaine, c’est sans […]
Bibliographie
Philippe Artières, Le Livre des vies coupables. Autobiographies de criminels (1896‑1909), Albin Michel, 2000.
Anne-Emmanuelle Demartini, L’Affaire Lacenaire, Aubier, 2001.
Dominique Kalifa, L’Encre et le Sang. Récits de crimes et société à la Belle Époque, Fayard, 1995.
Artières Philippe, « Prison », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 634-635, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/prison, page consultée le 23/11/2024.