Georges Perec est le fils d’un couple de Juifs polonais émigrés à la fin des années 1920. Son père est ouvrier, sa mère coiffeuse, et il grandit rue Vilin, dans le 20^e arrondissement de Paris. Son père, Icek Judko, dit André, engagé volontaire, est tué le 16 juin 1940 durant la débâcle. Un an plus tard, consciente de la menace qui pèse sur les Juifs, la mère de Georges, Cyrla (dite Cécile), confie son fils à la Croix‑Rouge comme orphelin de guerre – la séparation, qui a lieu en 1941 gare de Lyon, est relatée dans W ou le Souvenir d’enfance (1975). Cyrla est raflée le 23 janvier 1943 et quitte Drancy pour Auschwitz le 11 février de la même année : elle meurt […]

Bibliographie

Cahiers Georges Perec, n^o 7, « Antibiotiques », Le Castor Astral, 2003.

David Bellos, Georges Perec. Une vie dans les mots, Seuil, 1994.

Claude Burgelin, Georges Perec, Seuil, 1988.

Philippe Lejeune, La Mémoire et l’Oblique. Georges Perec autobiographe, P.O.L, 1991.

Bernard Magné, Georges Perec, Nathan, 1999.

Paulette Perec (dir.), Portrait(s) de Georges Perec, Bibliothèque nationale de France, 2001.