Pastiche

Depuis quand le pastiche a-t-il pris pour cible le moi, faisant écho aux résistances suscitées par l’expression autobiographique ? Depuis quand le moi, devenu moquable ou taquinable, a-t-il eu cette marque de reconnaissance (on ne s’attaque qu’au succès) ? Et, au-delà des parodies stylistiques, quels aspects du geste autobiographique ont été le plus visés : l’infatuation, l’indécence, l’insignifiance ? La célèbre série des À la manière de de Paul Reboux et Charles Müller (1925) contourne l’autobiographie : Chateaubriand est moqué pour Atala, les Goncourt pour leurs romans, Gide pour La Porte étroite. Il semble que ce soit la publication du journal de Gide qui ait […]

Bibliographie

Paul Aron, Histoire du pastiche, PUF, 2008.

Paul Aron et Jacques Espagnon, Répertoire des pastiches et parodies littéraires des XIXe et XXe siècles, Presses de l’université Paris‑Sorbonne, 2009.

Daniel Bilous, « De l’autobiopastiche », dans La Faute à Rousseau, no 21, juin 1999, p. 45‑46.

Trésors du pastiche, présentation et choix de François Caradec, P. Horay, 1971.


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Pour citer cet article: 

Lejeune Philippe, « Pastiche », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 604, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/pastiche, page consultée le 06/05/2024.