Mistral, Frédéric

Né dans une famille d’agriculteurs aisés, Frédéric Mistral, après une licence en droit, se consacre à la langue et à la littérature provençales. Son premier grand poème, Mirèio (« Mireille », 1859), encensé par Lamartine puis porté à l’opéra par Gounod, lui vaut une notoriété nationale, mais le deuxième, Calendau (« Calendal », 1867), est moins bien reçu. Après une période de dépression (mise à profit pour élaborer le dictionnaire provençal‑français Lou Tresor dóu Felibrige), il revient à la poésie avec le recueil Lis Isclo d’or (« Les Îles d’or », 1876), la nouvelle en vers Nerto (« Nerte », 1884) puis avec son chef‑d’œuvre Lou Pouèmo dóu Rose (« Le Poème du […]

Bibliographie

Lengas, no 55, « L’Autobiographie en occitan : Moun espelido. Memòri e raconte de Frédéric Mistral », Montpellier, 2004.

Jean-Yves Casanova, Frédéric Mistral. L’enfant, la mort et les rêves, Canet, Trabucaire, 2004.

Charles Mauron, Études mistraliennes. Estùdi mistralen et autres recherches psychocritiques, Saint‑Rémy‑de‑Provence, Centre de recherches et d’études méridionales, 1989.

Claude Mauron, Frédéric Mistral, Fayard, 1993.


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Page: 
557-558

Pour citer cet article: 

Mauron Claude, « Mistral, Frédéric », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 557-558, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/mistral-frederic, page consultée le 02/05/2024.