Martin du Gard, Roger

Paradoxe d’un écrivain que Camus qualifia de « monstrueux modeste » dans sa préface aux Œuvres complètes (1955) : rétif à toute publicité, à toute exhibition de soi, Roger Martin du Gard préféra s’effacer derrière son œuvre de romancier « objectif », tout en déployant avec ampleur dans ses écrits personnels (son immense correspondance ainsi que son Journal) une voix intime qui conjugue extrême pudeur et introspection sincère, « mutisme de parade » et « rayonnement » en privé, selon les termes d’un autre ami fidèle, Jean Schlumberger. Ce grand bourgeois a choisi assez tôt la littérature, se livrant à des tentatives plus ou moins abouties de saisir […]

Bibliographie

L’Écrivain et son Journal, Gallimard, « Les Cahiers de la NRF », série Martin du Gard (no 5), 1996.

Hélène Baty-Delalande et Jean-François Massol (dir.), Roger Martin du Gard et le biographique, Grenoble, ELLUG, 2009.


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Page: 
532-534

Pour citer cet article: 

Baty-Delalande Hélène, « Martin du Gard, Roger », dans Dictionnaire de l’autobiographie, dir. F. Simonet-Tenant, avec la collab. de M. Braud, J.-L. Jeannelle, P. Lejeune et V. Montémont, Paris, Champion, 2017, p. 532-534, en ligne, URL : https://ecrisoi.univ-rouen.fr/dictionnaire/martin-du-gard-roger, page consultée le 02/05/2024.